par Sylvie Balcon-Berry, maître de conférences en histoire de l’art et archéologie du Moyen Âge – HDR, Sorbonne Université/Centre André Chastel
Retrouvez l’intégralité de la conférence :
Première conférence du cycle Le verre des vitraux donnée au Centre André Chastel, Galerie Colbert (INHA), 2 rue Vivienne, 75002 Paris, salle Perrot (2e étage), le 26 octobre 2022.
Au cours des trente dernières années, la question des origines du vitrail et de son évolution a connu des avancées spectaculaires grâce à l’archéologie.
La fouille de complexes religieux ou civils a en effet permis de mettre au jour de très nombreux fragments de verre plat, parfois associés à du plomb. Les éléments les plus anciens peuvent être attribués au Ve siècle. Ils confirment ainsi les textes du haut Moyen Age qui laissaient envisager leur existence.
Les découvertes couvrant les VIe-VIIIe siècles permettent par ailleurs d’examiner la question du vitrail dit “mosaïque”, de l’introduction de la peinture à la grisaille (ou non ?) et de l’abandon progressif du natron, de tradition antique, dans la composition du verre sodique. Les données archéologiques offrent également la possibilité de repenser l’art du vitrail entre les IXe et les XIe siècles, en lien avec l’évolution de l’architecture et des autres arts monumentaux. Mais les informations s’étoffent aussi en ce qui concerne le XIIe siècle et après, avec un éclairage sur des ensembles vitrés perdus ou passablement altérés. Ce sont toutes ces facettes de la recherche que nous aborderons lors de cette présentation.
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Corpus Vitrearum (18 octobre 2022). L’apport de l’archéologie à la connaissance des vitraux. Corpus vitrearum – France. Consulté le 15 novembre 2024 à l’adresse https://doi.org/10.58079/nfv7